Le meilleur plan drômois est à Nyons ! Et tient dans 20 m2, avec ses quatre petites tables posées sur un carrelage fifties, et comme seule déco une carte de France bricolée en bouchons de liège. Où les potes de promo de l’école hôtelière d’Arbois, Florian Bras et Valentin Ecochard, aimantent les palais du coin et de plus loin avec leur sublime carte vinale. Qui plus est, Val’ (ex-Lausanne Palace) envoyait ce midi-là un menu sensass à prix copain : gougère même pas sèche en amuse-papilles ; éclatant carpaccio de veau, sarriette, olives de Nyons et tomates séchées maison ; suprême de volaille fermière à la cuisson majuscule, polenta crémeuse au comté et jus de cuisson réduit ; avant une galochante poire pochée au thym, gracile glace au yaourt et tuile au sésame. Le soir, la carte monte en gamme : pâté en croûte veaucochon-foie gras ; filet de bœuf montbéliarde, petit épeautre et morilles ; soufflé chaud au Grand Marnier. // Antoine Antoine
POUR LA SOIF ? Une carte des vins pléthorique : côtes-du-rhône blanc 665 Jours du Clos des Mourres (6 € le verre), côtes-du-jura savagnin Aux Bois du Domaine des Marnes Blanches (33 € la bouteille), beaujolais Madame Placard d’Yvon Métras (48 €)…
LES PRIX : menu 23 € (midi), carte 41-53 € (soir).
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