Apôtres d’une agriculture raisonnée, Lise Kvan (ex-Astrance et Holybelly 5 à Paris) et Eric Montéléon (ex-Relais de la Poste à Magescq) ont repris en 2019 cette auberge du XVIIIe. Leur credo ? Des produits bio et locaux pour des assiettes qui ne la ramènent pas trop, à bécoter dans une salle épurée (murs blancs, tables nappées, suspensions en papier japonais signées Céline Wright) ou sur la micro-terrasse avec vue dingo sur le Luberon. Ce soir-là, au menu épatant à 42 € : parfaites crevettes sauvages de Méditerranée faisant trempette dans une rafraîchissante sauce tomate à l’estragon zébrée d’une douce crème de burrata ; orgasmique ballotine de pintade moelleuse comme un édredon à la peau bien crispy, soyeuse purée de fenouil, jus court du volatile bien gourmand ; et pour finir avec un dessert emballant, dinguerie de tiramisu siphonné revisité avec des cacahuètes et éclats de nougatine croquants. À midi ? Ça bistrote dans les règles : travers de porc, coleslaw et frites ; pâtes maison aux girolles et aux cèpes ; aïoli de cabillaud… Derniers bons plans ? Les petits déj’ au soleil, à base de granola, fruits frais et jus maison et une ouverture des chambres annoncées pour 2024. // Raoul Taburin
POUR LA SOIF ? Vins propres chopés dans les environs ou plus loin : rosé du Domaine La Cavalerie à La Bastide-des-Jourdans (6 € le verre), blanc La Baladeuse de Fanny Daher vinifié au Domaine de Sulauze à Miramas (38 € la quille), mais aussi magnifiques cocktails dont l’impeccable Hemingway provençal (12 €), rouge carmin assemblant rhum aux groseilles, Amaro Maraschino, jus d’hibiscus…
LES PRIX : carte 19-35 € (midi), menu 38-42 € (soir), petit déj’ 6-8 €.
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