Amsterdam à Bruxelles ? Cela se passe aux Brassins, ce bruin café ayant bien failli passer à la trappe mais sauvé in extremis par Jean Callens (Épicerie Nomad et ex-Callens Café). L’enrobage en question se déroule rue Keyenveld, discrète artère ayant vu naître Audrey Hepburn. Premier constat, le décor d’estaminet opère toujours avec la même efficacité : entre plaques émaillées et plafond rustique façon taverne, l’ambiance est celle d’un zwanzeur bruxellois à souhait. Ce soir-là : une mousse de jambon flanquée de deux toasts, de deux sauces (cocktails et herbes), ainsi qu’un peu de salade, qui tient bien sur ses pattes ; puis un vol-au-vent de poulet reine à la cuisse tendre et juteuse, comme cuite à basse température et sa maligne pâte feuilletée, réduite ici à un pudique rectangle, qui ne vampirise pas la dégustation. Dommage, les frites, qui arrivent à table en barquette, manquent de croustillant, évoquant davantage une purée déclinée sous forme de bâtonnets. // Salty Litchi
POUR LA SOIF ? Non merci pour la carte des vins sans imagination invitant à se tourner vers celle des bières nettement plus intéressante : XX-Bitter de De Ranke (4,50 € les 33 cl), Tanteke d’En Stoemelings (5 €), et Berliner Weisse par la Brasserie de la Mule (4,50 €).
LES PRIX : carte 30-53 €.
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