Dans le quartier un poil tristounet des Sept-Deniers, où la bistrologie ne court pas les rues, Mme Pompette a de quoi nous consoler. Sans avoir l’air d’y toucher, la jajaphile Catherine Valle (ex-Chai Vincent et Pic Saint-Loup) et la cheffe Nathalie Sicuro (ex-Ferme et Gourmande) y dégainent des canailleries d’apparence simpliste mais goûteuses et bien sourcées, accompagnées de pinards d’artisans consciencieux. Ce jour-là : velouté de carottes sans fausse note, boosté au cumin – préféré de justesse aux alléchantes rillettes d’oie ; fondantissime joue de cochon de la Ferme de Mourlon, braisée et juchée sur un écrasé de pommes de terre ; avant une honnête mousse au chocolat, plutôt que la tarte aux pommes. Le soir, on passe en mode tapas (patatas bravas, camembert rôti, poulet crousti…) en plus d’une entrée, d’un plat et d’un dessert à la carte. // Gérard Roubeix
POUR LA SOIF ? Une carte de vins vivants bien ficelée : syrah roussillonnaise Fa Si La Boire du Mas Crémat (28 € la bouteille), blanc duraquois N Comme… de Nadia Lusseau (30 €), pet’ nat’ bergeracois estampillé Albert de Conti (32 €)… Et un cidre Basa Jaun de Bordatto en sus (27 €).
LES PRIX : formules et menu 18,50 € et 22 € (midi), petites assiettes 7-15 € et plats 15-25 € (soir).
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