Au pays de la galette, la pizza est reine. Démonstration en deux coups de pelle à pâte (bio, au levain) chez le transfuge parisien (le Grand Huit, la Liquiderie), Tony Cailleux. Entre pierres et bois, sous une affiche du Che mis à la sauce blanche (chenin Guevarra) et un fake Angélus de Millet, s’ardoisent huit pizze, à la burrata tralala ou à la ‘nduja calabraise. Après une mise en bouche bovine, jambon de Galice, et cochonne, coppa, with focaccia origanée chaude, parfaite ; cap sur une pizza aux ambitieux légumes rôtis, pâte fine et croquante, végétalisation retour du marché aux poireaux, asperges, fenouil, courgettes, épinards, herbes fraîches, et fior di latte. Pimpant. En final, un mascarpone en oreiller pour des fraises de saison et un sablé éclaté. // Adrien Nouviaire
POUR LA SOIF ? Prérequis pour l’apéro, une mousse sarrasin bio Petite Saison brassée dans la banlieue de Vannes (6,50 €), et du nature en jus de raisin fermenté : trebbiano et verdicchio blanc du domaine La Distera (5-6 € le verre), gamay de plus de 85 ans de Patrick Bouju (50 € la quille), ou cuvée Partis’Anne d’Anne Paillet, un 100% grenache en collab avec Symbiose (28 €). Sinon, Kumbucha Little Joy produit à Vannes (5,50 €).
LES PRIX : entrées 5-12 €, pizze 12-18 €, desserts 6-8 €.
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