« Fritures de ta mer ! » C’est le slogan pêchu de ce fritkot sudiste (sol en ciment buriné, tableau de cantine, lampions de ginguette) qui bouillonne en liberté dans la « rue des prisons ». Là, Marilou Fassanaro, Sétoise pur jus aguerrie chez Lanchois, fait reluire à l’huile chaude pêche locale et légumes de la dernière pluie, façon cinquante nuances de frit ! Pour nous, ce midi-là : dingo topo misto, léger et croustillant, à base d’anchois, de maquereau, de sardine, de panisses comme à Nice et de boulettes de poulpe, frits comme les légumes à leurs côtés : chou-fleur, haricot vert, poivron, aubergine… À tremper sans vergogne dans une super mayo maison déclinée à la menthe, au piment ou à l’encre de seiche. À noter que le reste de la poiscaille finit en ceviche aux nectarines et à la coriandre, superbe de fraîcheur, ou en tacos ou burger ! Côté sucre, de jolis sorbets fruités (mangue, bergamote, gingembre) ou des esquimaux plus gourmands (caramel beurre salé ou noisettes vanille) débarqués du voisin « l’Atelier du Flamand Rose ».
POUR LA SOIF ? Des jajas pur nature extirpés de la cave voisine Au Vin Vivant, comme ce rosé local de chez Domont et Valançant (20 € la teille), cet assemblage blanc du Domaine Ribiera « Tintorela » (4 € le verre) également décliné en rouge en cinsault et grenache (20€ le flacon). Aussi, des cidres bretons (18 € la bouteille), de la bière artisanale (La Malpolon, 4 € les 33cl) et du pastis de la Plaine (4 €).
LES PRIX : Petites assiettes 6-10 €, fritures 10-15 €.
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