Dans un mouchoir de poche batignollesque (six tables dans une salle anonyme, avec le menu écrit sur le miroir), un micro-gang nippon usine plein gaz, talkie-walkie à la main, pour envoyer les commandes en cuisine. Juste le temps de bouillonner une vraie soupe miso que le plat du jour nous offre déjà le Japon, joliment compartimenté, à portée de baguettes. Ce midi-là, ce fut du poulet parfaitement grillé, avec une sauce au yuzu kosho caramélisée et légèrement acidulée, sur un riz blanc impeccable. Et en accompagnement, un cortège de petits légumes (chou, haricots verts) et feuilles de lotus cuits vapeur et légèrement saumurés. Autre option, un assortiment de sushis bien ciselés : saumon, maquereau, dorade, bar, crevette, saint-jacques… Avant, en desserts maison, une crème brûlée au sésame noir ou des mochis fourrés à la pâte de haricots azuki. // Nicolas Leanjem
POUR LA SOIF : De quoi faire kanpai avec des bières japonaises Asahi, Kirin ou Uijin (8 € les 33 cl) ou un saké Sho Chiku Bai non filtré (18 € les 24 cl).
LES PRIX : formules et menus 15 et 18,50 € (midi en semaine), 15 et 20,50 € (soir).