Bras tatoués et barbe zz-topienne, Fred Ménager soigne aussi amoureusement ses 45 tours de Motörhead et Def Leppard que son cheptel de poulets et dindes rouges des Ardennes, cavalant en liberté non loin de ses cochons noirs et de son potager. Dans sa ferme rustique (poutres apparentes, vieilles armoires, massive table d’hôte), l’ancien second de Chapel et rôtisseur de Gagniaire compile ses meilleurs riffs dans un menu unique. Ce midi là : divin pâté en croute cajolé de ketchup de betterave et pâtissons mignons ; filet de sandre poêlé au beurre et mouillé d’un saillant jus brun de volaille, chips de basilic, agastache et céleri ; chef-d’œuvre de poulet à la chair parfumée et luisante, avec jus déglacé et escorte de légumes du jardin – tomates, chou kale, courgettes jaunes… Avant, en final à lécher l’assiette, un trio de profiteroles au chocolat bien accompagné d’une glace au lait. // Thomas Jossin
POUR LA SOIF ? Maxime, le sommelier de l’auberge, pioche dans ses 350 références : pommard du Domaine Vaudoisey (12 € le verre), chénas de Benoît Kilian (30 € la bouteille), muscat de Trimbach (30 €)… et même un clos-vougeot signé Prieuré Roch (600 €).
LES PRIX : menu unique 62 €.
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