À deux pas du port, le repaire pépère de Romain Delacretaz donne ses lettres de noblesse à l’apérophilie niçoise. Au programme ? Des assiettes super sourcées bien troussées à bécoter en terrasse, dans la salle joliment genrée (murs vermillon, ampoules à filament, ardoise murale) ou dans le caveau au mille merveilles encastrées. Parmi les beautés du soir : de la pata negra de longe de thon, des ris de veau déglacés aux citrons de Menton ; le mythique gratin dauphinois aux cèpes des cueilleurs de Marcon, ou un brin de la meule de Charlotte Salat (aussi dealeuse de frometons pour le Louis XV). Et pour nous ? Généreuse assiette de carpaccio de wagyu follement fondant, gniacké de ponzu et piment d’Espelette ; maousse ventrèche de thon snackée au poivre sauvage et ratatouille orfèvre de légumes paysans de Taneron lustrés d’huile d’olive de Cordoue, infusée de thym de montagne et laurier ; avant le semifreddo titille-papilles aux myrtilles sauvages. // Thomas Jossin
POUR LA SOIF ? De quoi s’amuser avec les quelques 12 000 flacons qui dorment sur place : biodynamique saint-émilion grand cru du Château Chérubin élevé dans des futs de bois de plus de cent ans (125 € le flacon), mercurey premier cru de Tupinier Bautista (75 €), et verre de Cerise rouge frais de chez Grippa (8 € le godet)
LES PRIX : plateaux de charcuteries 29-65 €, plateaux de fromages 20-30 €, plats 24-99 €.
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