Casiers à quilles, grande ardoise murale, affiches vineuses, table d’hôte campagnarde… Dans sa cave à manger nippée sans chichis, le chef-patron Martial Blanchon bichonne la bonne société beaunoise avec une carte des vins longue comme le bras et des assiettes bistrotières sans artifice – terrine de cochon, paleron de bœuf confit, moules à la citronnelle… Au dîner, la dernière fois : ébouriffante salade de haricots verts et haricots beurre, entourée de crumble au vieux comté et œuf poché de la Ferme de la Ruchotte, mêlée de pousses de moutarde ; orage de moules de bouchot marinières citronnées, sur un concassé de tomates et baignées d’une divine sauce curry-curcuma-citron… Avant une magistrale crème brûlée au chocolat escortée par une glace chocolat maison et grué de cacao. // Alain Cop
POUR LA SOIF ? Une anthologie de 700 références, dont les trois quarts castées dans la région – avec des déferlantes de Ramonet, Lafon, Roulot… Pêle-mêle : bourgogne blanc de Henri germain (6 € le verre), mâcon-cruzille de Julien Guillot (8 €), côte-de-nuits-villages d’Antoine Lienhardt (9 €), poulsard du Domaine des Murmures (70 € la bouteille), ou encore L’Ouverture de la Maison Glandien (62 €)…
LES PRIX : menus 29 € (midi) et 60 € (soir), carte 46-57 €.
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