Casiers à quilles, grande ardoise murale, affiches vineuses, table d’hôte campagnarde… Dans sa cave à manger nippée sans chichis, le chef-patron Martial Blanchon bichonne la bonne société beaunoise avec une carte des vins longue comme le bras et des assiettes bistrotières sans artifice – terrine de cochon, paleron de bœuf confit, moules à la citronnelle… Au menu déj’, la dernière fois : sublimissime velouté de cèpes frais à l’huile de noisette, comme un grand bol de sous-bois ; fine raviole ouverte au lapin fermier mêlé de comté, mouillée par un insolent bouillon relevé au vinaigre et aux échalotes, et servie avec une purée de PDT ; avant un feuille-à-feuille de chocolat et mousse de cacao, accompagné d’une délicate crème anglaise à la fève tonka. // Adrien Nouviaire
POUR LA SOIF ? Une anthologie de 700 références, dont les trois quarts castées dans la région – avec des déferlantes de Ramonet, Lafon, Roulot… Pêle-mêle : pinot noir de Christophe Pacalet (9 € le verre), morgon 2017 du Domaine Chamonard (35 € la bouteille), blanc local d’Emmanuel Giboulot (38 €), chevalier-montrachet 2013 du Domaine Leflaive (687 €)…
LES PRIX : menus 29 € (midi) et 60 € (soir), carte 42-54 €.
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