Raisin, houblon… Pourquoi choisir quand on a le pedigree d’Aymeric Tissot ? Œnologue de formation, ce fils de vignerons stars du Jura a décidé de compléter son apprentissage chez Cantillon pour devenir brasseur de calibre à deux palettes de la maison natale de Victor Hugo. Depuis, l’enfant des vignes casse les codes de la binouze avec ses bières sauvages qu’il élève en fûts de chêne sur marc de savagnin, poulsard et pinot noir, ou sur lies de vin de blanc du coin. Des crus siglés Levain, aux bulles légères et aux saveurs toutes délicates, qui se dealent et se dégustent à l’étage, dans son échoppe d’alchimiste à murs noircis et mobilier bleu pétrole. Au choix, La Boucle, blonde aérée élevée sur des lies de chardonnay (5 € le demi), une macération de coing, raisin et mirabelle (15 € les 75 cl) ou même une hypnotique création au poivre du Sichuan (même tarif). Et pour partager l’affiche des soirées mousse, un parfait casting de vins d’ami·es : pinards du domaine familial à prix caviste (6 € le verre), ploussard Le Coup de Plou signé Julien Crinquand (42 € la bouteille), chenin d’Anjou Gilbourg de Benoît Courault (35 €)… Sans oublier les amuse-gueules locavores pour éponger : morbier, comté 18 mois ou terrible terrine de Charles Thaurin. // Ari Beaux
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