Il était une fois Libertalia, une auberge de conte de fées régentée par Pierre-François Maestracci, à la fois maraîcher, vigneron et brasseur des mousses Ribella. Dans l’imposante propriété familiale (grand potager, immense terrasse bariolée, tables en bois massif), cet hyperactif grille viandes racées ou pêche du jour, et fait dorer des pizze d’enfer au four à bois. Pour nous, ce soir-là : beignets de courgette et menthe du jardin ; gros burger au bun maison, enserrant du veau et des oignons caramélisés à la bière (Ribella, évidemment) ; pizz’ hyper-goûteuse conjuguant fromage frais, blettes et pignons ou stracciatella insulaire (!), tomate et basilic ; avant un gâteau choco-châtaigne un peu décevant, et un bien plus convaincant pastizzu (sorte de flan à base de pain perdu et lait de brebis) préparé par la mamma Augusta. // Victoria Bout
POUR LA SOIF ? Une limonade maison à base d’eau de source et de zestes de citron (2,50 €), des cocktails corsés (comme ce combo de Cap Corse blanc, eau de mer et criste marine – 9 €), un vin rouge nature du domaine familial (3,50 € le verre) et pas moins d’une quinzaine de bières, dont une délicate blanche au cédrat (4 € le demi).
LES PRIX : pizzas 12-18 €, carte 28-57 €.
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