« We’re here, we’re queer », dès l’entrée Marie-Ève Tijou (Mica à Bruxelles, L’Artère à Montréal, La Dinette à Lille) et Charlotte Bonamour Du Tartre (Café La Pompe et Ici à Bruxelles, Navarino à Montréal) donnent le ton de leur safe place à géométrie variable : resto, disquaire (micro-labels indépendants only) et café-concert (en forme de tremplin pour les groupes du coin). Un fait d’armes dans un quartier de Bruxelles où règne l’enseigne globalisée. Cette exception culturelle se niche sous un décor à deux entrées qui apaise, depuis ces hauts plafonds à moulures au duo de luminaires indus, en passant par le mobilier chiné et les serviettes en tissu à carreaux. Le déjeuner, pris sur l’estrade, celle-là même qui se transforme en scène le soir, raconte son engagement pour le local : le bol du Tigre enrobe de sauce cacahuète un tofu ardemment grillé au paprika ; de la salade, de la carotte crue, du chou-rouge et un quinoa pas austère déboulent en renfort-caisse végétal. En dessert, le moelleux aux noisettes frétille sous un caramel clair et comme compoté. // Salty Litchi
POUR LA SOIF ? Une ginger beer de L’Annexe (3,50 € les 33 cl), une happy lager de la Brasserie Illegal (5,50 €), voire l’excellent sauvignon ligérien Trinqu’âmes de la Grange Tiphaine (36 € la bouteille).
LES PRIX : carte 20-28 €. (midi et soir), assiettes à partager 5-20 €.
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