Trouble ? Le blaze d’une cuvée-missile pur chardo bourguignon, balancée de la tireuse au verre, comme une mousse, par Nicolas Phillips, transfuge de Fulgurances. Lequel, dans l’ex-Pompette, ripoliné crémé inside, blue color outside, campe un duo doué avec Stefano De Carli, échappé de Passerini et Mokoloco. Qui fourbit ses munitions pour tifosi, accros aux guéridons hauts ou bar angulaire (et terrasse coucher de soleil), de classiques tapassants : thon blanc de ligne crudo à l’eau de tomate et rillettes de mulet noir ; mieux encore, pavé de langue de bœuf canaille snackée sur un paillasson de tarama vert cru aux œufs de cabillaud fumés, huile de persil et fenouil sauvage et couronné royalement de cheveux d’enoki frit ; ou en furia ritale, dinguerie de milanaise de seiche (fine chapelure, céphalopode ferme) à l’aïoli de persil et friggitelli (piment doux italien), coiffée de poutargue. On vous en remet une couche ? L’extase des culurgiònes, ces classiques raviolis sardes maison farcis de PDT, pecorino et menthe, à la seiche crue, condiment ‘nduja et encre de seiche, qui propulsent dans un ailleurs peu usité dans les caves-à-manger. Le retour sur terre ? Un tiramichou, tout chou, bien gaulé de mascarpone baveux et d’une coiffe de fin craquelin qui fait cruncher et craquer. // Adrien Nouviaire
POUR LA SOIF ? Des vins sans intrants et bio-biodynamités : bojo blanc du Domaine de La Gapette (7 €) ; merlot lombard pas loubard, mais friand du Castello di Stefanago (8 €) ; pinot blanc alsacien du Domaine Brand (39 € la quille) ; et assemblage de vermentino et grenache blanc créé exclusivement avec le Domaine de la Combe au Mas (29 €). Côté houblon, l”Express de la Brasserie du Grand Paris (4,50 € le demi).
LES PRIX : assiettes 4-22 €.
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