Et le prix de l’interprétation pour un bar à sakés revient à… Omasake dans 2001, l’Odyssée de la délicatesse, mis en scène par Paul Dupuy, Damien Melon, Ismaël Emelien et Jean Dupuy au 27/4, ce temple de la culture nippone qui abrite également Sushi Yoshinaga. À l’image, le studio Sala Hars a imaginé cette capsule rétrofuturiste comme un sas hexagonal tout en cuivre, béton et néons, où les sommelières Chloé Conan (ex-Pavillon Ledoyen) et Ilona Melnyk (ex-Jin) alignent une remarquable collection de sakés, umeshu, shochu et whiskys japonais. Tout en haut de l’affiche : un saké Juyondai Honmaru de Takagi Shuzo, parmi les plus rares au monde (1 415 € la bouteille de 180 cl), ou un bien plus abordable Zaku Impression N par Shimizu Seizaburo Shoten (14 € le verre de 8 cl). Avec ça, six cocktails saisonniers (comme le Wakocha Sour au gin Roku, shochu de patate douce, sirop infusé au thé noir wakocha, citron jaune et vert – 21 €) et une quinzaine d’assiettes pensées par le chef Tomoyuki Yoshinaga lui-même : club sandwich au poulet frit, au gingembre et à la tomate confite plus grenailles rôties au nori (23 €), sashimi de thon maigre couronné d’un tartare de thon gras et de caviar osciètre (34 €), etc. // Frances Lo
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