Passé par plusieurs cuisines à l’international puis reconverti chauffeur de bus, Go Sato est revenu à ses premières amours en troquant le volant pour les fourneaux. À l’enseigne de Zakuro, izakaya de poche (murs immaculés, tables en bois blond) ouvert avec sa mama, le chef franco-japonais fricote désormais pleins phares et éblouit le quartier de l’Opéra. Démonstration l’autre soir, à la carte : déli-kiriboshi daikon, du radis blanc servi séché ; surprenants chikuwa cheese yaki, soit des bâtonnets de pâte de poisson renfermant du fromage fondu ; morceaux de poitrine de porc caramélisés au gras fondant ; crousti poulet karaage asticoté par des algues ; lubriques lamelles de thon mariné aux deux sésames ; et pour finir en douceur, des mochis tout mimis fourrés d’une pâte de haricots azuki. On repart pour un tour ? // Agathe Braun
POUR LA SOIF ? Des sakés à boire chauds ou froids (junmai ginjo Nogomi Omachi à 13 € le verre, junmai Tansawasan Shuho à 75 € la bouteille…), une sélec’ de rhums et whiskys nippons (7-8 € le verre), des cocktails à base de shochu ou d’umeshu (7-8 €) et quelques thés (3 €).
LES PRIX : carte 22-30 €.