Cuisinier formé en France, au Japon et au Canada, puis reconverti en chauffeur de bus, Go Sato est revenu à ses premières amours en troquant le volant RATP pour les fourneaux. À l’enseigne Zakuro, pocket izakaya (boxes intimistes, tables en bois blanc, comptoir serré…) ouvert avec sa mama, le chef français, aux influences japonaises de part ses parents, éblouit un quartier de l’Opéra avec sa cuisine nippone familiale sertie de produits super sourcés (légumes normands de Sébastien Argentain, aussi fournisseur de Pic ; volailles de la ferme de Luteau, porcs du Tarn de Maison Montalet…). Démonstration l’autre soir à la carte avec des aubergines braisées ultra-fondantes enivrées de pétales de bonite séchée, cébette et râpé de gingembre frais ; avant un karaage de thon façonné en mini nuggets iodés posés sur un lit de salade et pousses aromatiques, servi avec un riz sauté mélangé de bonite séchée et d’herbes. En dessert, les top mochis maison de maman. Aussi à toper : les délicieuses soupières d’udon en saison ou les chikuwa, bâtonnets de surimi artisanal japonais enrobés de fromage fondu. // Thomas Jossin
POUR LA SOIF ? Laissez-vous guider par Go, passionné de sakés et shochus, dont il propose une sélection affutée comme le saké hors norme Alpha type 8 de Kaze No Mori, fabriqué sans polissage (17 € le verre) ou le shochu Mizunara Conquête vieilli en fût de chêne de mizunara, comme les meilleurs whiskys japonais (16 € les 3 cl). Aussi chouette : IPA nippone Coedo Marihana (8 € la bouteille)…
LES PRIX : menu 14-20 € (midi), carte 48-57 €.
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