Niveau Soleil levant, Kioko en connaît des rayons ! Baptisée du prénom de la dulcinée de M. Yoshikawa, l’adresse offre depuis 1972 deux étages de pèlerinage incontournable pour les toqué·e·s de Tokyo. L’imaginaire se perd dans un bosquet d’herbes et légumes frais poussés là-bas (aubergines japonaises, shitakés, mizuna, feuilles de shizo, renkon…), tandis qu’autour des congélos, c’est chaud entre les glaces matcha et les gyoza Ajinomoto. Pour qui préfère un bouillon (maison), nouilles Banshu, algues ensorceleuses et pâte de miso sont prêts à se jeter à l’eau avec leurs potes haricots noirs marinés, tofu bio et katsuobushi (copeaux de bonite séchée), à acoquiner de ramen, udon, soba, somen ou leurs versions lyophilisées spéciales fin de mois ou faim de nuit. Après le dément rayon de sauces (tsuyu, mayo au sésame, barbecue au gingembre…), halte impérative du côté des furikake, poudres magiques à base d’algues, herbes, poissons fumés, séchés, légumes et épices, pour allumer un feu d’artifice sur un simple riz blanc ou un plat de légumes sages. Culte ! // Gwen Jacquère
LA PÉPITE : le saké pour la cuisine Ryorishu, histoire d’impressionner sa belle-mère avec des bouillons pas-vus-partout (5,95 € les 40 cl).
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