En manque de bol depuis que le temple du riche et laiteux ramen affichait porte close, les inconsolables de Naritake vont pouvoir se reprendre des taquets de nouilles fumantes ! Encore un bon coup de Makoto Saegusa, qui s’est claquemuré dans la micro-cuisine de cette gargote mezzaninée tout en bois sombre et banquettes marine, pour fomenter tranquillement le retour de ses glorieux bouillons tonkotsu surchargés en gras de cochon… Parfumées au miso, au shio (sel) ou au shoyu (sauce soja), les décoctions mijotent des heures avant que le chef n’en renverse des louches de sumo sur d’épais men (vermicelles de blé alcalins) façonnés selon une formule ajustée à Menkicchi. L’autre soir, on fit donc un gros plein de soupe avec la version shoyu, dans laquelle nos nouilles se synchronisaient avec trois tranches de parfait chashu (porc braisé), des bandes de menma (pousses de bambou fermentées), un monticule de negi (ciboule) et, en extra, un ajitsuke tamago (œuf mariné) miroitant de fraîcheur. Ce tonton-là sait bien graisser la pâte ! // Scotty Lard
POUR LA SOIF ? Des slurperies en règle, qu’il s’agisse de se mousser le bec à la Kirin pression (4,50 € le demi) ou de s’assagir avec un thé froid bio et maison (3,50 €).
LES PRIX : ramen 14-18 €, toppings en extra 2 à 3,50 €.
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