À un jet de mochi de la nippomaniaque rue Sainte-Anne niche Tomo, la pâtisserie tokyoïte rêvée par Takanori Murata (ex-Aida) et Romain Gaia. Un écrin lumineux (bois clair, grandes baies vitrées) où trônent sur des présentoirs bijoutiers leurs fameux dorayaki, ces délicats pancakes japonais. Lesquels sont confectionnés toute la journée et bien fourrés : classiques à la pâte de haricots rouges sucrée, en version pimpée avec de la ricotta infusée au jus de yuzu, en entremets à la fleur d’oranger ou au praliné, façon baba au whisky ou tarte au citron et yuzu… Autres merveilles à emporter ou déguster sur place, de jolis mochis aux fruits frais (fraises et figues l’été dernier) ou à la crème (sésame, matcha) ainsi que des cakes parfumés, et quelques prestigieux thés pour faire chauffer la CB. // Jean Pascal
LA PÉPITE : le kurogoma daifuku, une pâte de riz toute douce farcie d’une ganache sésame noir / chocolat blanc et d’une purée de haricots (5 € l’unité).