Métro-boulot-Lolo, le tiercé gagnant de la branchitude neuviémiste ! Dans leur fantasque red room aux murs carrelés carmin, comptoir vermillon et néon rouge feu, Loïc Minel dit « Lolo » (ex-Hôtel Grand Amour) et Christophe Juville (Ippon, Figure, cantines Spok) ambiancent le quartier avec des jajas sans chimie. Tandis que du piano déboulent des tapassiettes fuselées comme des missiles, mises à feu par Maud Saddok (passée par Goguette et Fripon) : croquettes de cœur de canard à noyer dans une mayo embrasée au jalapeño ; petit chef-d’œuvre de courgettes Greyzini, stracciatella fumée et capucines ; tonitruant tartare de veau au couteau, avec abricots et basilic thaï ; pulpeux poulpe au barbecue, à câliner d’une géniale sauce rouille ; tomate lustrée de sauce tonnato et pailletée de shiso ; avant une très honnête pavlova framboises-cerises. // Albert Gredinbar
POUR LA SOIF ? Une jacquère savoyarde signée Mathieu Apffel (35 € la quille), une syrah ardéchoise de la Ferme des 7 Lunes (43 €) ou, parmi moult flacons qui ont fait Erasmus, un grenache blanc catalan du Celler Frisach (6 € le verre).
LES PRIX : tapassiettes 7-13 €.