Métro-boulot-Lolo, le tiercé gagnant de la branchitude neuviémiste ! Dans leur fantasque red room aux murs carrelés carmin, comptoir vermillon et néon rouge feu, Loïc Minel dit « Lolo » (ex-Hôtel Grand Amour) et Christophe Juville (boss des cantines Spok) ambiancent le quartier avec des jajas sans chimie. Tandis que du piano déboulent des tapassiettes fuselées comme des missiles, mises à feu par Zacharie Gannat (ex-Frenchie Covent Garden à Londres) : croquettes terre-mer mariant tête de cochon et gribiche de moules ; petit chef-d’œuvre de canard mixé au panko, laqué, pimenté et sésamisé ; re-terre-mer avec des ailes de poulet frites bousculées par des œufs de truite ; crousti-moelleux pâté « lolorrain », recette du padre de Lolo ; avant un régressif riz au lait piqueté de raisins et cacahuètes grillées, et sanglé d’un trait d’huile d’olive. // Adrien Nouviaire
POUR LA SOIF ? Un côt tourangeau de Bonnigal-Bodet (6 € le verre), une counoise rhodanienne de la famille Richaud (29 € la quille) ou, parmi moult flacons qui ont fait Erasmus, un blanc autrichien de Johannes Zillinger (36 €).
LES PRIX : tapassiettes 7-14 €.