Fini les nipponeries ! Rue Lulli, la triade Juville-Fravega-Hernandez a fait fi de l’héritage japonais d’Ippon premier du nom. Et s’est construit à la place un tout nouveau palais chromé-boisé, dessiné par le designer Axel Chay. Tout a changé, sauf l’immuable comptoir en bois massif derrière lequel le Bruxellois Loïck Tonnoir (ex-Bouchéry, Ötap et Figure) a pris la succession. Ce qui donne, sur les tables en marbre, un règne sans ratage : valeureux anchois à cheval sur sa monture briochée, éperonné par du beurre monté ; ensorceleur aguachile de sériole au butternut ; côte de bœuf maturée plus broccolini tout mimis ; aile de raie augmentée de lentilles Beluga et beurre blanc au vin jaune… Le crime de lèche-majesté ? Une mousse au chocolat tiède, avec cacahuètes et caramel au miso blond. Bref, si quelqu’un d’autre veut s’asseoir sur ce trône, il faudra prendre place sur les genoux d’un Belge. // Folayemi Abimbola
POUR LA SOIF ? Une vingtaine de vins nat’ : cabernet franc C’est comme ça de Stéphane Delettre (7 € le verre), blanc autrichien Heideboden par Claus Preisinger (43 € la bouteille), malbec des Affiches avec Pascal et Jules Verhaeghe (35 €)…
LES PRIX : formules et menu 21-24 € (midi), carte 38-51 € (soir).
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