Comme le peintre éponyme, Caillebotte capte bien la lumière avec ses grandes verrières, son bois blond et ses suspensions flottantes. Dans ce décor signé Camille Flammarion, les acolytes Franck Baranger et Édouard Bobin composent depuis dix saisons une vibrionnante bistrote impressionniste. Démonstration l’autre soir avec le menu à 38 €, tout en à-plats et reliefs : grisant tartare de veau avec sauce gribiche aux huîtres, daikon, poudre de jaune d’œuf et d’olives noires ; caille superbement farcie à la scamorza, cernée de pâte d’amande, d’oignons confits, et d’artichaut poivrade en barigoule ; avant une irrésistible meringue à l’hibiscus, escortée de fraises confites, d’un lait ribot siphonné et d’un sorbet à l’estragon, pour laquelle on bisserait volontiers. Impressionnistant ! // Albert Gredinbar
POUR LA SOIF ? Une cave académique parsemée de quelques vins vivants, dont un rosé rhodanien du Domaine de Chante Bise (7€ le verre), un passe-tout-grains rouge signé Jérémy Recchione (55 € la bouteille) et un assemblage blanc du Roussillon par le Domaine Modat (38 €).
LES PRIX : formule 23 € (midi en semaine), menus 43 €, carte 44-47 €.