Comme le peintre éponyme, Caillebotte capte bien la lumière avec ses grandes verrières, son bois blond et ses suspensions flottantes. Dans ce décor signé Camille Flammarion, les acolytes Franck Baranger, Édouard Bobin et Nicolas Châtelain composent depuis dix saisons une vibrionnante bistrote impressionniste. Démonstration l’autre soir à la carte, tout en à-plats et reliefs : de fondants travers de porc braisé sertis d’un affolant maïs confit au crumble avoine-fenouil, relevé d’une vinaigrette aux anchois ; puis, faisant la planche sur sa polenta crémeuse, un dos de merlu grillé avec la peau ; concombre mariné, excellente sauce béarnaise et condiment maison figue-pignons de pin. Avant de finir en beauté : abricot rôti au miel soufflé, sur une ganache montée au miel, flanqué d’une glace au romarin. Impressionnistant ! // Kelly Slatée.
POUR LA SOIF ? Une cave académique parsemée de quelques vins vivants, dont ce chenin sec Les Fortes Têtes 2022 du Domaine Les Fosses Rouges (40 € la bouteille) ou ce rouge Amatéüs Bobi 2019 de Calvez Bobinet (57 €). Avec parfois de belles découvertes, comme ce côtes-de-toul de Lorraine en bio, Les Evêques 2018 du Domaine Lelièvre (10 € le verre)…
LES PRIX : plat du jour 16 €, menus 23 € (midi en semaine) et 43-55 € (soir) ; entrées 13 €, plats 25 €, desserts 10 €.
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