À l’étroit dans son izakaya de poche Subaco, la cheffe Yuka Kubo (ex-Chez les Anges) a doublé la mise quatre numéros plus loin avec Uroco (« écaille » en japonais), un bistrot nippon exhibant des murs aux reflets bleutés, un voilage en dentelle désuète et des lambris aux moulures de bois vernis. L’autre soir, pêchés comme des trésors engloutis parmi la dizaine de tapassiettes iodées : délicates langoustines snackées, attendries par une mayonnaise au yuzu épicé ; vivifiants couteaux à la vapeur de saké, gratinés au panko ; ceviche de dorade équilibriste, blanchi au lait de coco et truffé de mangue et d’amandes ; et iconique temaki thon rouge / avocat, à rouler soi-même. Mais aussi, côté végi, de réconfortants shitakés poêlés enveloppant un œuf parfait toppé de chips de patate douce, et une ébouriffante friture kakiage d’oignon et patate douce… Et pour boucler le trip Paris-Osaka bien replet mais sans jet-lag, un mochi aux haricots rouges serti de sésame noir. // Claude Ratinier
POUR LA SOIF ? En plus d’un harmonieux quatuor de vins (dont un aguicheur riesling occitan bio Sur le fil de Jeff Carrel à 6 € le verre, et un incisif sancerre blanc Les Panseillots du Domaine Guillerault-Fargette à 38 € la bouteille), un éventail de sakés habilement dénichés, comme le junmai ginjo Kirabi (9 € le verre, 34 € la bouteille), et une citronnade maison au yuzu (5 € le verre).
LES PRIX : temaki 3 à 6,50 €, petites assiettes 7-13 €.
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