Toujours plus de nuits sans sommeil pour l’Americano Tony Collins, échappé de la musique pour mieux verser dans le perfusage de café. Dans son atelier lissé-léché (murs immaculés, Marzocco et comptoir chromés, feuillus bien exposés) à un ricochet du Vieux-Port, le torréfactueur jette dans la gueule de sa Probat des grains verts du Kenya, d’Éthiopie ou encore du Salvador. Qui s’emportent en paquets ou savamment coulés par la barista québécoise Gigi – en espresso ou filtre, à siroter à même le trottoir avec un magazine chopé sur les étagères et une pâtisserie bien gaulée. Besoin d’une dose côté Camas ? Deep a son propre kiosque à journaux approvisionné en bon café et papier sur le boulevard Chave. // Damien Sorin
LA PÉPITE : le kawa colombien El Paraiso (20 € les 250 g), vinifié, pardon, séché après une macération carbonique. Résultat explosif.