A l’heure du thé, Fiona et Vincent Leluc invitent la frénétique rue de Bretagne à se détendre dans leur boudoir nippé comme un rêve de petite fille – opalines en suspension, murs à cimaise rose pastel, fauteuils en velours capitonné. Où l’on peut également débarquer à l’heure du déj’, pour avaler leurs suggestions salées : tarte aux poireaux fondants toppée de jambon blanc truffé ; vivifiant houmous sous un méli-mélo de salade, persil, menthe et grenade ; buns dodus à la ventrèche de thon… Autant d’impeccables encas, presque au niveau des pâtisseries maison (également à emporter) servies dans de ravissantes porcelaines. Parmi lesquelles : une fatale Marguerite – tarte sablée à la fleur de sel avec chantilly à la vanille Bourbon et pointes de crémeux citron ; une plus extravagante Splendeur – biscuit moelleux aux amandes sous une bombarde de maras-des-bois, chantilly à la fleur d’oranger et mousseline de pistache ; sans oublier les musts maison – cake à l’orange, cake au citron et tarte au chocolat. Le week-end, le salon de thé et sa cour déploient tous leurs mérites dans la formule brunch : jus de fruits frais (orangeade et fleur d’oranger du Liban) + boisson chaude (thé, café, chocolat chaud à l’ancienne) + pain rustique (avec beurre Charentes- Poitou et confiture maison) + pain au chocolat ou croissant maison + fromage blanc et fruits de saison + Petit bun maison (avec chorizo Bellota ou ventrèche de thon ou végétarien + baby tarte aux légumes + brouillade d’œufs au jambon à la truffe ou à la truite fumée. N.K.

POUR LA SOIF ? Orangeade à la fleur d’oranger (8 € le verre) et thés raffinés importés en direct : fumant grand tarry lapsang souchong (8 €), précieux genmaicha (10 €) ou plus confidentiel thé rouge sud- africain aux arômes de vanille, bergamote, jasmin et cannelle (8 €).

LES PRIX : Pâtisseries 10-11 €, assiettes 14-22 €, petit déjeuner 18 € (samedi et dimanche), brunch 38 € (samedi et dimanche).