Fer de lance de la nouvelle vague qui a fait de Noailles le « ventre de Marseille », la sourcière Julia Sammut continue de ravitailler sa caverne ali-babesque avec mille et une gâteries : anchois de Norvège fumés, chocolat Marou, feta de Lemnos, beurre Bordier, pastrami de veau de Michel Kalifa… Un incroyable garde-manger qui se décline en belles assiettes à l’heure du déj’, troussées selon l’inspi du jour, à boulotter sous des suspensions en osier ou, en terrasse, sous des parasols rayés. Ce midi-là, on visita la Méd’ : parfaite association de haricot verts, mozzarella di buffala, artichaut mariné, gremolata de pistaches torréfiées, herbe fraîches, citron de Sicile et huile d’olive ; dément pastrami fumé à souhait, cornichon malossol, sauce moutarde-miel et coleslaw maison ; avant une onctueuse – mais un peu chiche – brousse, miel et pistaches fraîches. À noter que le vendredi, on pousse jusqu’à 20 heures pour l’aperitivo ! // Louise Delange
POUR LA SOIF ? Du choix : limonata de Portofino (4,50 €), pastis millesimé Ferroni (4 €), vin rouge ligérien du Sot de L’Ange (5,90 € le verre, 23 € la bouteille), IPA locale de la Brasserie de Sulauze (7,90 €)…
LES PRIX : entrées 10 €, plats 16-18 €, sandwich du jour 12 €, desserts 6- 8 €.
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