Fer de lance de la nouvelle vague qui a fait de Noailles le « ventre de Marseille », la sourcière Julia Sammut continue de ravitailler sa caverne ali-babesque avec mille et une gâteries : anchois de Norvège fumés, chocolat Marou, feta de Lemnos, beurre Bordier, pastrami de veau de Michel Kalifa… Un incroyable garde-manger qui se décline en belles assiettes à l’heure du déj’, troussées selon l’inspi du jour, à boulotter sous des suspensions en osier ou en terrasse sur rue. Pêle-mêle : mortadelle goûteuse et même pas grasse, lovée dans une crème de burrata des Pouilles dégoulinante, le tout constellé de pistaches siciliennes concassées ; salade de petit épeautre méli-mêlant chou-fleur mandoliné, radis pickelisé, menthe fraîche et amandes effilées ; bun brioché abritant pancetta cotta, radis craquants, pesto de fanes du même légume et pistaches de Sicile – ou encore, pour celles et ceux qui aurait le pied marin, céleri rémoulade dopé aux anchois Roque, câpres de Salina, œuf mollet et pickles de graines de moutarde ; et pour finir, du panettone pas perdu pour tout monde, avec pommes rôties et chantilly au sirop d’érable. // Laura Dargent
POUR LA SOIF ? Une mousse désaltérante de la Brasserie de Sulauze (4,50 € les 33 cl), un grenache gouleyant par le Domaine de… Sulauze (mêmes patrons ! 5,80 € le verre) ou un sirop d’orgeat de la Maison Journo voisine (3,90 €).
LES PRIX : sandwich du jour 12 €, carte 16-34 €.
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