L’historique Ourson qui boit d’Akira Nishigaki a fermé en 2019. Mais heureusement, un binôme issu du sérail Têtedoie (Nicolas Lhote aux fourneaux, Tristan Picot aux goulots) a relevé le gant et rafraîchi l’affaire : plafond voûté, poutres apparentes, ampoules blondes, chaises en velours, tables en bois clair… Dans l’assiette ? Un bel hommage aux producteurs de la région, dont les noms parsèment la carte, et les photos, les murs. Pour nous, ce midi-là : combo de carottes glacées et tartare de fenouil isérois cuisiné de la tête aux pieds (bulbes, tiges et pluches), barbotant dans un étonnant lait au légume anisé ; crousti-magret de canard de la Limagne à vernir d’un bon jus de viande, avec de la betterave au naturel et en condiment acidulé ; avant un sorbet à la framboise acoquiné avec une explosive ganache choco, des groseilles et des mûres. Le soir, le chef monte le ton : cannellonis au fromage frais, sauge vierge à la pistache ; pigeon de Bresse, asperges des bois, champignons « crinière de lion » ; rhubarbe pochée et en gelée, glace à la brioche… // Adrien Bir
POUR LA SOIF ? Des vins proprets : crozes-hermitage rouge bio Domaine des Entrefaux (7 € le verre), trousseau jurassien Cuvée du P’tit Prince par Julien Crinquant (55 € la quille), saint-joseph de Dard & Ribo (70 €)…
LES PRIX : menus 25 € (midi en semaine) et 39 €, carte 40-52 €.
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