L’historique Ourson qui boit d’Akira Nishigaki a fermé en 2019. Mais heureusement, un binôme issu du sérail Têtedoie (Nicolas Lhôte aux fourneaux et Tristan Picot aux goulots) a relevé le gant et rafraîchi l’affaire : plafond voûté, poutres apparentes, ampoules blondes, chaises de velours, tables en bois clair… Dans l’assiette ? Un bel hommage aux producteurs de la région, dont les noms parsèment la carte, et les photos, les murs. Pour nous, ce soir-là : aimable crème de blettes parsemée d’amandes torréfiées ; tendrissime épaule de cochon mangalitza mijotée 24h dans un bouillon de légumes et vin jaune, escortée de dodus gnocchis à la sauge et craquante carotte entière. Et pour finir ? Un nirvana de profiterole à l’aspérule odorante (herbe rappelant les parfums de la vanille), accompagnée de cerises pochées dans un sirop. // John Mason
POUR LA SOIF ? Une jolie sélection : bacabeu roussillonnais blanc Tourbillon de la Vie de Jean-Philippe Padié (6 € le verre) ou crozes-hermitage rouge du Domaine des Entrefaux (7 €), champagne Les Vignes de Montgueux de Jacques Lassaigne (85 € la bouteille) ou saint-joseph de Pierre et Jean Gonon (85 €)…
LES PRIX : menus 24-28 € (midi en semaine), assiettes 10-14 €.
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