Deux ans déjà que le Café Arsène a troqué son accent grave contre le tréma d’Arsëne. Comme un symbole du lift que ce spot aux faux airs médiévaux (voûtes de pierre, vitraux, murs bruts et carrelage à damier) a entamé depuis l’arrivée de Paul Ruspil (Durden, Satriale, Nose, Bernardo), du chef Jules Duroc (ex-Jean Sulpice, Troisgros, Les Apothicaires) et du pâtissier Mathieu Laplace, qui y officient avec grâce. Au menu ce midi-là : une carotte déclinée trois fois, sous forme de chips bien aillées, croquantes lamelles crues marinées à la fleur d’oranger et purée revigorée au miso, oseille et miettes de noisettes torréfiées ; de gros gnocchis posés sur une purée de petits pois, camouflés sous une crème de parmesan à la sauge pimpée de son huile et topée de ses feuilles frites ; avant une mousse de yaourt toute douce, flanquée de granola maison, morceaux de pêche rôtis au miel de châtaigner et fraises fraîches. Le soir, un cérémonial en six temps ou à la carte. • Ama Pola
POUR LA SOIF ? Une sacrée liste de jajas du pays zéro chimie, comme le ligérien blanc du Domaine de Veilloux (7 € le verre), le sylvaner de la Maison Muré (36 € la bouteille) ou la syrah L’Enclume du Domaine Hameau Touchebœuf (72 €), ou encore un Club-Maté (6 € les 33 cl)…
LES PRIX : Plat 19 €, formules 26-29 € (midi), menu 59 € (soir), carte 41-59 €.
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