La rue des Brasseurs ? Trop cliché pour Élise et Romain Calvi, deux frangins autodidactes qui ont préféré le (moins évident) nord de la ville pour y fourrer leur Barbetta’s, à la fois italo-resto et micro-brasserie, chiquement indus’ mais non moins teufeur – briques à poil, banquettes en bois, verrières, cuves apparentes et terrasse-oasis. Bien en place, la paire envoie en continu pizzas et pasta pour quelque 80 gosiers affamés (ou assoiffés, c’est selon), comme nous cette fois-là : duo de bruschette surf and turf associant sardines bretonnes et ‘nduja pour se mettre en jambes ; spaghetti alla chitarra tout frais, crémeusement lustrés cacio e pepe ; et pizza à la pâte levée 48 heures (à base de farine locale sourcée à la Ferme du Château), copieusement garnie de pastrami belge, provolone fumé, oignons caramélisés, émulsion de persil et aïoli au café – et pas question de gâcher ses croûtes, à tremper à la ricaine dans un aïoli à la ‘nduja maison ou aux truffes, ou de la sauce ranch… Le dessert ? Britannique cette fois, avec un sticky toffee pudding aux dattes, flanqué d’une boule de glace vanille… United Colors of T’as-tout-bon ! // Lina Megalinia
POUR LA SOIF ? Les roteuses maison (pilsner, IPA, sour pêche-framboise et gingembre signature, 3,50 à 4,50 € les 25 cl) et celles de quelques collègues, dont la triple Serge de Babeleir (8,50 € les 50 cl, 17 € le litre), mais aussi des cocktails classiques (excellent Amaretto Sour à 9 €) et les vins de la cave Pépite à prix corrects – comme le frappato sicilien de l’Azienda Agricola Cortese (5 € le verre, 29 € la bouteille).
LES PRIX : assiettes 7-25 €, pizzas 11,50 à 19 €, pâtes 14-17 €, desserts 8-10 €.
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