Du rififi à Perpi ! Posté de l’autre côté de la Têt, Baston balance des claques sous la forme de rondes bien levées – des pizzas parmi les meilleures jamais dévorées… En terrasse sous un pin parasol ou dans l’imposante salle tout de béton ciré et carreaux immaculés, le pizza-yolo Bastien Beaudouin (formé à Naples) envoie une pâte au levain lentement fermentée, dorée à 500°C puis garnie de produits tabassants. Ce soir-là : premier round avec de fondantes aubergines marinées au miso, coiffées de crème au citron confit et feuilles de menthe ; avant un mirifique carpaccio de poulpe en accord majeur avec des tomates cerises bien sucrées, de la tapenade d’olives, des morceaux de courgettes jaunes croquants et de topissimes anchois de Cantabrie à déguster avec du flat bread bien aillé… Mais c’est une ronde carrément scotchante qui balança l’uppercut : pâte bien aérée, hydratée et briochée, badigeonnée de crème de betterave, câpres, olives de Kalamata, mozzarella et ciboulette ciselée. À s’enfiler également : l’indétrônable margherita ou celle à base de sauce tomate, mozza, charcuterie de porc au piment et basilic frais. Et en dessert, une délicieuse mousse au chocolat, cerises fraîches et crumble cacao-amandes. // Gwen Jacquère
POUR LA SOIF ? Sur le papier, l’un des plus larges choix de la ville, soit plus de 3000 références toutes propres (dispos à emporter)… Malheureusement ce jour-là, à peine 80 quilles dispos sur carte (saison creuse selon le taulier, dommage !) : vermouth naturel de Partida Creus (4,50 € les 20 cl), IPA à la pression de la Brasserie La Mandra (4 € les 33 cl), génial morgon les Charmes 2019 de Julien Guillot (47 € la bouteille), léger Brutal rouge de Matassa (42 €) ou splendide Carignan Blanc de Ledogar (37 €)…
LES PRIX : assiettes à partager 6-12 €, pizzas 13-18 €, desserts 8 €.
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