Dans un quartier où les bistrots sont légion, ce riant rade luzien tire son épingle du jeu – en l’occurrence, un billard trônant au milieu de la salle… Luminaires seventies, zinc d’époque, carrelage beigeasse et bouquins de cuisine font le reste du décor, habité par une paire gagnante : l’œnophile Quentin Pierre-Antoine, auparavant à la cave toulousaine Poison, et la cheffe Agathe Baulu, passée chez Guérard, Bras et à Providence… Laquelle dépote une pimpante formule déj’ à 20 balles : délicieuse tomate ancienne émondée, marinée à l’huile d’olive, accompagnée d’un concassé du même fruit et d’oignons, et d’une salade de roquette, céleri-branche et câpres ; sapides boulettes de maigre de ligne aux herbes copinant avec du poulpe et des PDT dans un mémorable bouillon de thon – le tout coiffé de piment doux indien et de piment d’Espelette ; et en sucré peu sucré, une douce tarte aux prunes avec crème anglaise à la vanille Bourbon. Le soir, omelette palestinienne, ventrèche de thon blanc et île flottante se laissent partager (ou non) à la carte, en compagnie de vins choisis. // Loulou Pic
POUR LA SOIF ? Un casting désulfité : macération héraultaise Save the Servant par Mylène Bru (6 € le verre), sauvignon rose gersois Chut ! de Dominique Andiran (36 € la bouteille), jurançon noir lotois Cajolle de Parlange & Illouz (31 €)… À part ça, une lager Santa Clara signée Basqueland (4 € la pression) ou un cidre perpignanais Pectine de la Maison Otium (26 € la bouteille).
LES PRIX : menu 20 € (midi), assiettes 8-25 € (soir), menu enfants 12 €.
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