Remplacer l’huile de coude par de la zit zitoune (huile d’olive) : voilà comment l’ancien studio de l’artiste en textile Sarah Espeute s’est métamorphosé en repaire pour kawaddicts d’un nouveau genre, perfusés aux cafés latte et à l’extra-vierge. En lieu et place de l’ancienne machine à coudre, c’est une Marzocco rutilante qu’ont installée Ahcène Amrouz et Gaëlle Cornibert (deux rescapés du monde des médias et du design) pour jouer du perco à gogo dans leur charmante brocantine à deux étages et devanture de verrière indus’. Olive sur le gâteau, c’est la cheffe franco-iranienne Minou Sabahi (ex-Chardon à Arles, Le Galinier à Lourmarin…) qui a piloté Ahcène pour huiler la machine à casse-dalles, du petit déjeuner jusqu’au goûter. Pour nous, ce midi-là, ce fut un réjouissant tirage de carte méditerranéenne, ascendant gréco-maghrébin : baghrir (la fameuse crêpe mille trous) au beurre et sirop de romarin ; salade grecque remixée à la sauce chermoula ; œufs à la coque flanqués de tartines felfel (condiment poivron-tomate) ; sans oublier le cookie aux olives de Kalamata et chocolat blanc, qui mérite à lui seul le déplacement. // Folayemi Abimbola
POUR LA SOIF ? Toute la panoplie d’un coffee shop bien dans son époque, de l’espresso sourcé chez Grigne (2 €) à la chicorée (4 €), en passant par le filtre signé Tisserie (3,50 €) et le café frappé au dulce de leche (5 €). Mais aussi un sirop maison, une eau gazeuse abricot-zaatar Douze et un Pac à l’eau (4,50 € chacun).
LES PRIX : petit déj’ 4-12 €, déjeuner 9,50 à 12 €, pâtisseries 3,50 à 7 €.
Enregistrez cette adresse dans l’app du Fooding, disponible sur iOS !