Après avoir connu la gloire dans un conte philosophique, Livingston est devenu le premier bar à vins orange de Marseille. Ses auteur·rice·s ? Laura Vidal, Julia Mitton et Harry Cummins (Chardon, La Mercerie, Pétrin Couchette), qui ont chargé Valentin Raffali, un chef de la maison (passé par La Mercrerie), d’embraser ce lieu bien roulé – devanture graphée, blaze en lettres de feu, tables bistrot, affiches vineuses… Ce soir-là, le jeune cuistot nous joua une partition de haut vol, à base de beaux produits braisés au barbeuc : incontournable pizzetta mêlant stracciatella fondue, pesto fort en bec et graines de nigelle, dans l’esprit street food de Noailles ; épi de maïs de Bandol grillé, transpirant ses arômes de braises, juste agrémenté d’une râpée de poutargue ; hypnotique bouillon de fleurs de cassis et d’acacia, à slurper avec des petits pois et dés de rhubarbe immergés ; sashimi d’espadon rose pâle plongé dans une sauce démoniaque façon mole mexicain ; avant des fraises du pays servies avec une meringue au thym. Au loin filent des croquettes de tête de cochon de Bigorre grillées et un baba au mezcal. // Thomas Jossin
POUR LA SOIF ? Camille Pichéry cajole les gosiers avec des macérations en veux-tu en voilà (roussillonnais des Barriot à 7 € le verre, alsacien de Vincent Fleith à 9 €…), mais pas que : blanc savoyard Avant la Tempête de Mathieu Apffel (44 € la bouteille), rouge ardéchois Groove des frères Ozil (36 €)…
LES PRIX : menu 45 €.
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