Le Paul qui a donné son nom à ce bistrot chic, c’est monsieur Béranger, fils de boucher- charcutier passé chez Camdeborde, Breton et Faucher, parmi les pères pas pépères de la bistronomie parisienne. Pas en toc donc, les codes bistrotiers du spot (carrelage mosaïque, chaises Thonet, comptoir patiné), où baignent de joyeuses tablées de fines gueules… À l’ardoise, ce midi-là : canaille tête de veau snackée, convoyée de salade verte, pickles de radis et carottes, revigorante sauce ravigote bien estragonée ; puis maousse ris de veau dans une sauce aux cèpes réconfortante, purée de PDT ; et pour les amateurs de sucré qui n’auraient pas déjà calé, desserts bien troussés 100 % nostalgie, millefeuille à vanille de Madagascar ou paris-brest d’anthologie… // Raoul Taburin
POUR LA SOIF ? « Vins de vigneron·es pour cuisine de cuisinier·es » : VDF blanc de Loire Je t’aime mais j’ai soif de Vincent Caillé (5,50 € le verre), pet’ nat’ Jour de teuf de Nicole et John Bojanowski (9 €), gamay d’Hervé Villemade (31 € la bouteille), et quelques bières bretonnes de la Brasserie de la Bizhhh (12 € les 75 cl)…
LES PRIX : menus 15-19 € (midi), ardoise 7-28 €.
Enregistrez cette adresse dans l’app du Fooding, disponible sur iOS !