Bingo ! Infiltré dans une morne zone industrielle le long de la N50, Cocotte met les petits plats dans les grands. Une cantine à la déco sans chichis mais à la cuisine brillante, pilotée par un couple à la ville comme à la scène. Au fourneaux, Anthony Derrico (passé par le resto D’Eugénie à Émilie de Saint-Ghislain) fricote une cuisine végi-friendly aux accents du monde, dans une formule trois entrées, trois cocottes, convoyées par Natacha Kapuszinski. Ce midi-là : bluffant risotto de lentilles corail, crème de brebis et praliné de noisettes au paprika fumé ; tortilla de patatas, aïoli au citron confit et huile de thym ; et adôwè (purée de haricots blancs) aux chicons braisés à l’huile d’arachide et pickles de céleri-rave au gingembre et laurier. Dans les gamelles en libre-service, à choisir (ou pas !) : envoûtant poulet M’chermel (tajine aux citrons confits, poulet, oignons) et sa top semoule ; casarecce alla vecchia bettola (sauce tomate crémée à la vodka) ; ou curry rouge de légumes de saison et haricots géants. Par manque de place, on n’a pas goûté à la profiterole ni au pastel de nata… Le plus ? Un panier anti gaspi (12,90 € le plat + accompagnement) pour cocotter chez soi. // Alain Maes
POUR LA SOIF ? Du belge ! Bières Saison Dupont, Blanche des Honnelles, Paix Dieu… (4 -5,50 €), bulles Chant d’Éole (55 € la bouteille), cidre artisanal de la ferme Vander Maelen à Ellezelles (25 €), orangeade et citronnade produites à Villers (2,50 €), jus pomme-poire Vander Maelen (3 €)…
LES PRIX : formules 23,90 € (midi) et 29,90 € (soir), desserts 7,50 €.
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