Avis aux baguettistes ! En retrait des looongues queues qui bordent les cantines nippophiles de la rue Sainte-Anne, campe l’un des plus vieux sushiya de Paname (murs pâles, bois sombre, petits bols alignés sur les étagères). Blazé en ref ’ au peintre des Années folles, Foujita rameute midi et soir des hordes d’habitué·e·s venues engloutir les petites merveilles du maître. Lequel s’affaire, sourcils froncés, derrière le comptoir filant, tranchant de savants coups de lame dans les poissons et crustacés de première fraîcheur. Ce midi-là, après un petit bol d’edamame un peu mollassons, on engloutit un assortiment de sublimes sushis (saumon, thon, chinchard, dorade) puis une réconfortante soupe miso. Pour les becs sucrés, la maison décline ses desserts autour de l’azuki (en pâte ou sur des glaces au matcha ou à la vanille). À noter, la table tradi au fond de la salle où vous pourrez montrer vos plus belles chaussettes. // John Mason
POUR LA SOIF ? Des sakés qui soufflent le chaud et le froid en verre ou en pichet (6-14 €), quelques vins anonymisés, sancerre, muscadet ou brouilly (12-19 € le pichet de 50 cl), et des mousses plus connues Kirin (5 € les 33 cl) ou Asahi (7 € les 50 cl).
LES PRIX : menus 18-21 € (midi), 26-44 € (soir).
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