Une féerie baroque ! Javier de la Rica a transformé une maison de maître du XIXe siècle en domaine de style de trois hectares : parc, potager, serre, ruches… et salles regorgeant d’antiquités et de fleurs fraîches. Et confié la carte du restaurant à Fabrice Idiart, le chef du Moulin d’Alotz voisin. Aux fourneaux, Kévin Bigot, un ancien de l’Hôtel du Palais à Biarritz, popote sans chichi, authentique, à l’ancienne. Ce soir-là : succulent œuf poché, pané et frit, avec lardons de bœuf Wagyu de Navarre et salade de laitue ; correct merlu de ligne de Saint-Jean-de-Luz, salsa verde et coques ; exquise caille confite et farce de cochon Kintoa, truffée de pruneaux au Patxaran (la liqueur de Navarre). Les garnitures se partagent entre convives dans un joyeux tintement de fourchettes : gourmands piquillos au pil-pil, admirables pommes-frites allumettes et, pour la bonne conscience, cœur de salade couvert de slices de Tomme de vache. Pour finir, évidente salade de fraises de la ferme Dache Dise, sablé basque et glace au miel des ruches de la maison ou, plus régressif encore, un fondant au chocolat du tonnerre avec confiture de lait et crème chantilly. Nostalgie, quand tu nous tiens… // Albert Gredinbar
POUR LA SOIF ? Conventionnel et nature se tirent la bourre : petit et gros manseng pour cet irouléguy du Domaine Bordaxuria (8 € le verre), chinon du Domaine Lambert “Le Droit Chenin 2021” (43 € la bouteille), pur syrah en Côte-Rôtie de Stéphane Ogier (92 €)…
LES PRIX : assiettes à partager 4,50 à 48 €, plats 26-32 €, fromages 14 €, desserts 9-14 €.
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