Ouvert fin septembre 2022, Hando a fait le buzz lors de la dernière Fashion week. Et la fashion, Adrien Albou, directeur artistique de Paul & Joe Homme et fondateur de la marque Garçons Infidèles, il connaît ! Associez-le à Lé Cheng, à la tête de X Fois Plus de Piment, et vous obtenez Hando, un comptoir monomaniaque qui décline le traditionnel temaki (maki en cône), revu et corrigé à la vibe de Los Angeles (en cylindre). À deux pas du Bon Marché, le lieu mixe l’épure de l’architecte Tadao Ando (béton ciré, bois clair et grandes baies vitrées) avec l’artisanat japonais (noren – panneau décoratif traditionnel – et délicate vaisselle en céramique). Au bout des baguettes, roulés minute derrière le comptoir, des handrolls au sourcing de haute volée, à commencer par la feuille de nori de la région du Chugoku, délicieusement toastée et fondante sur la langue, le riz à parfaite température, les poissons (saumon, thon, dorade, yellowtail, homard…) issus de la pêche durable, et même un wagyu caramélisé. Pour varier les plaisirs, un tartare de toro à se damner, une salade d’algues ou d’épinard et des sashimis. Avant de s’adonner aux mochis (celui au sésame noir est une tuerie) de chez Tomo ou une boule de glace au genmaicha signée Enzo & Lily. // Albertine Simonet
POUR LA SOIF ? Whisky Nikka ou Suntory (15 à 20 € les 4 cl), sélection pointue de sakés comme le tourbé Kokki (9 € les 6 cl), thés japonais (5 €), bières Kirin ou Asahi (5 €) et quelques vins au verre pour les irréductibles (chablis signé Seguinot à 8 €, pouilly-fumé du Domaine de l’Épineau à 7 €).
LES PRIX : handrolls 6-14 €, sashimis 9-14 €, entrées 6-14 €, desserts 5-6 €.