Qu’il douche ou qu’il fasse douf, tous les chemins du piétonnier mènent à Isabelle Nizet (extirpée du secteur public) et ses kifs maroco-libanais à la sauce loco-bio ! Avec elle, Omar Baraka qui, dans l’étroite salle aux briques toutes nues, cuisine une nouba du feu de dieu pour tajines et mezzés, qui se tréhoumoussent sous le lustre. Pour nous, l’indétrônable assiette Horia, où frais labneh, taboulé bien persillé, aubergines grillées et houmous crémeux font le gros d’un tableau dont on choisit la dernière couleur : fromage de chèvre au lait cru de la Fromagerie du Gros Chêne sculpté à la cuillère à glace, boulettes kefta juteuses au bœuf halal et bio roulées sur place, ou lentilles poussées à Havelange. À moins d’opter pour un chouïa de tout, à ramasser avec du pain marocain signé C’est Si Bon – créé rien que pour Horia. Et pour le sucrage de bec, le classique carré citron zesté à la perfection, toujours maison… Yalla ! // Luce Berdon
POUR LA SOIF ? Classique thé à la menthe fraîche (mais bio, à 4,20 €), ambrée 100 PAP (dont les bénefs soutiennent des projets d’habitation durables pour sans-papiers, à 4,50 € les 33 cl), beaujo Du Beur dans les Pinards de Karim Vionnet (41 € la bouteille)…
LES PRIX : grande portion ou trio de mezzés 7,50 €, assiettes froides 11,50 à 18,90 €, chaudes 15,20 à 18,50 €, menu 32 €, couscous 17-18 € (vendredi et samedi), desserts 6,50 €.
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