En kakémono rouge pétard flanqué de caractères hiragana est planté sur le trottoir de la rue Fouré, face à une de-vanture bleue : Ichi go Ichi e, littérale-ment « un moment, une rencontre », celle du Nantais Maël Hemmer et du chef japonais Toru Hirae, à Niigata. Dans ce nouveau temple des slurpers, on fait la queue pour s’enfiler d’abord un couloir étroit devant la cuisine ouverte pleine de vapeurs enivrantes, où la team hurle votre commande en japonais au chef, puis un des huit ramen bien garnis. Ce midi-là pour nous, c’était tradi, avec un Tonkotsu ramen, spécialité de la maison – nouilles fines, tranches de chashu (porc rôti) dans un hy-per-onctueux bouillon de porc, sauce soja Shoyu dare et une huile à l’ail Mayu, cuit pendant huit heures, avec demi-œuf mariné ajitamago, champignon noir et ciboule. Autres choix : Shoyu ramen au bouillon de poulet, Veggie ramen, addic-tif poulet karaage et gyozas ; en dessert, douce crème brûlée au matcha ou glace au sésame noir. // Kate Bouche
POUR LA SOIF ? Une Kirin pression (3 € les 25 cl), un saké junmai (4,50 à 6,50 € les 8 cl) ou une limonade japonaise Ramune (4 € les 20 cl).
LES PRIX Ramen 10-11,50 €, accompagnements 3-6 €, desserts 4-5 €.