Jadis patron de La Raffinerie, Nicolas Bourget a remballé son tablier en 2019 et filé les clés de son bistrot à Romain Bonnet, ancienne toque du Manoir de La Boulaie (Haute-Goulaine), passé par la case Gagnaire. Pas de grand chambardement côté salle (pierres grattées, cuisine sous verrière), si ce n’est quelques touches ajoutées ici et là (banquettes gris souris, coussins multicolores), mais une popote qui a pris un bon coup de fouet ! Pour nous, l’autre midi : velouté de chou-fleur comme du velours, piqué au vif par du pamplemousse ; superbe lotte du Guilvinec nacrée et navet Tokyo ensorcelés par un condiment au sakura oh là là ; betterave confite chaude comme la braise, volant presque la vedette au veau nantais rosé façon vitello tonnato ; et pour finir, rhubarbe confite, crème glacée au cerfeuil des bois et concombre en bombe. // Henriette Ma
POUR LA SOIF ? Des jus biodynamisants castés par Ronan Bricaud, extirpé de La Raffinerie : côtes-du-rhône de Maxime-François Laurent (7 € le verre), muscadet estampillé Château-Thébaud (40 € la bouteille)… Et avec ça, une sélection canon de shochu et sakés, comme ce Wakaze frenchy au riz de Camargue (30 € le flacon).
LES PRIX : formules et menus midi 26-40 €, soir 65 € (dégustation) et 75-85 € (découverte des gibiers, de novembre à janvier).
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