La cantine nippone qu’on aimerait avoir en bas de chez soi ! Au croisement de la cambuse du marché de Toyosu et de l’izakaya 80’s de Shibuya, avec ses murs lattés de bois, ses vieilles pubs de whisky Suntory, ses lanternes par dizaines et ses magnifiques magnums de sakés éparpillés un peu partout. Le couple franco-japonais Miyo et Alban Cacace, aux manettes de cette enclave bienfaisante (Jinchan est le surnom de leur fils, shokudo un restaurant sans prétention), a pris le pari de rendre accessible les accords mets-sakés, à prix plancher. Baguettés l’autre soir, des izaka(na)yeries sans chichis : bâtonnets de carotte et daikon à plonger dans un délicat miso de la Maison du Koji ; éclatant magret de canard du Sud-Ouest, convoyé bien rosé après une marinade de quelques heures dans une pâte de miso et du yuzu kosho (condiment à base de piment et d’écorce de yuzu) ; salace poulet breton karaage à tremper dans une honnête mayo au sésame type Kewpie ; plateau de sashimis (dorade, saumon, crevettes sucrées, œufs de poisson) sur feuilles de shiso ; avant une savoureuse glace maison au thé vert bio de Shizuoka. Le revers de la bonne ripaille ? La queue à l’entrée dès midi sonné, et le brouhaha ambiant – comme à Shibuya, quoi. // Gwen Jacquère
POUR LA SOIF ? En plus de l’intégralité des bières Coedo (blanche, pilsner, IPA… 7 € les 33 cl), du cola japonais Ramune (4 € les 20 cl) et du thé vert bio (3 € les 25 cl), une bonne douzaine de sakés au verre, dont Alban est l’importateur français : junmai Setchubai aux arômes de banane (8 € les 9 cl), junmai ginjo Ninki-ichi naturel et pétillant (7 € les 30 cl)…
LES PRIX : petites assiettes 5-12 €, donburi 12-19 €, assortiment de sashimis 19 €, desserts 6 €.
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