Fooding d’amour Guide 2017
À deux pas du bouillonnant faubourg Saint-Antoine, derrière le comptoir en bois brut de leur mini-cantine, Omar Koreitem (ex-Sergent Recruteur, au salé) et Moko Hirayama (ex-Yam’Tcha, au sucré) envoûtent le quartier avec une cuisine câline sous influence levantine. Pour nous, ce midi-là : crudo de féra du Léman enjaillé par un pistou tomate verte / épinard / roquette bien aillé, et coiffé de lamelles de cèpe cru au sumac ; carré de cochon fermier joliment rosé, avec champipis pieds-bleus, tronçons de carottes jaunes rôties et jus de viande – ou chouette espadon de ligne grenouillant dans un coulis poivronné, accompagné de cocos de Paimpol et de feuilles de romanesco ; avant, indépassables, les glorieux cookies de Moko, aux flocons d’avoine, au miso et sésame noir, au seigle et à la canneberge… // Rosa Poulsard
POUR LA SOIF ? Une citronnade maison à la fleur d’oranger (4 € le verre), du sobacha (4 € la théière individuelle) et quelques vins bio ou nature : blanc autrichien de Meinklang (30 € la bouteille), rouge roussillonnais de Matassa (40 €)…
LES PRIX : petit déj’ 4,50 à 13 €, carte 38-52 € (midi), menu 70 € (soir).
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