Deux Moldaves, un Français et un Vénézuélien entrent dans un (wine) bar… Qu’est-ce qu’ils commandent ? Toute la carte ! Après s’être percuté cuistot au Wine Bar des Marolles et chez Odette en Ville, Alexandru Sapco (aux fourneaux), accompagné de Bram Ampe, Lorah Sutac (en salle), Pierre Cornet (à la cave) gavent désormais les fines gueules à La Bonne Chère, bistrot marollien resté en partie dans son jus – briques rouges, épais rideaux, miroirs piqués et lumières tamisées. Et rentrent dans le lard avec une carte terre-mer (et des prix) raccord avec leurs ambitions, comme ce soir-là : amuse-gueules pour débuter (huître, champagne et granité de kiwi ; thon rouge séché et melon ; crème d’avocat avec variation de maïs…) ; puis, maquereau à l’eau de tomate, shiso et riz soufflé ; aubergine vapeur, pervenche (escargot de mer comestible) et sauce au beurre blanc avec kumquat fermenté ; rouget et fenouil farci ; gyoza à la cuisse de canard et sauce ponzu ; un autre canard plus classique avec carottes marinées et son foie au chocolat noir ; puis, pour finir, une génoise aux coings, graines de tournesol et vinaigre de miel ; et le désormais légendaire cheesecake au fromage de chèvre et de Herve, couronné d’une gelée de verjus et trônant sur un sablé beurré. Un dernier réconfort ? Des madeleines toutes fraîches et chaudes à la dernière minute. // Lina Megalinia
POUR LA SOIF ? Jérémie sait jouer de tous les goulots : sauvignon blanc ligérien Piff de La Piffaudière (9 € le verre), rouge moldave Aurore par Fautor (46 € la bouteille), et une vingtaine de gueuzes (25-60 € les 75 cl), dont celles de l’indétrônable brasserie Cantillon.
LES PRIX : menus 44 € (midi) et 89 € (soir), accord mets-vins 48 € (soir uniquement).
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