Deux Moldaves, un Français et un Vénézuélien entrent dans un (wine) bar… Qu’est-ce qu’ils commandent ? Toute la carte ! Après s’être percutés cuistots au Wine Bar des Marolles et chez Odette, Alexandru Sapco, Jean-Jacques Francès (aux fourneaux), Lorah Sutac et Jérémie Stoecklin (en salle) gavent désormais les fines gueules à La Bonne Chère, bistrot marollien resté en partie dans son jus – briques rouges, épais rideaux, miroirs piqués et lumières tamisées. Et rentrent dans le lard avec une carte terre-mer (et des prix) raccord avec leurs ambitions, comme ce midi-là : beau tentacule de poulpe rôti, bras dessus-dessous avec un boudin noir maison, assaisonné au soleil – chimichurri, mangue, ananas ; ris de veau et crevettes grises, cuites et en bisque (un peu trop puissante) ; avant un cheesecake culte au chèvre et herve, couronné de gelée de verjus et trônant sur un sablé bien beurré. // Molly Kale
POUR LA SOIF ? Jérémie sait jouer de tous les goulots : riesling trocken allemand signé Clemens Busch (8 € le godet), rouge moldave Aurore par Fautor (46 € la bouteille), et une vingtaine de gueuzes, dont celles de l’indétrônable brasserie Cantillon.
LES PRIX : menus 35-55 € et carte 70-76 € (midi), menu 80-85 € (soir).
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