Une drôle de maison 1930 sur deux niveaux, l’un tapissé et fresqué façon jungle, l’autre plus destroy aux murs grattés. Et en bonus, une courette gravillonnée avec palmiers, où le Tout-Rodez tapasse en cœur. Car Luc Pourrat (ancien de l’Ecole Vatel et de l’Hôtel Costes) et Chloé Tatin (au service) ont opté pour cette formule, déjà vue mais bien foutue (lasagnes végis, poulet crispy, pavlova aux fruits rouges…). Contrat rempli pour nous, avec un ceviche de bar mariné quasiment minute (et pas éteint par le citron), cosmétiquée de salicorne, cive et coriandre ; un triptyque végétal plein soleil d’aubergine fondante, houmous et ricotta mousseuse ; un ample plateau de bœuf mariné façon tataki, à peine caressé par un assaisonnement asiate soja-sucre-huile de sésame ; et, en direct de la pâtisserie Clot, trois étages mousseux de praliné, chocolat et caramel, avec ce qu’il faut de crumble. // Adrien Nouvaire
POUR LA SOIF ? Sur la courte ardoise, des jus : détox à 5 €, et fermentés – pinot gris du Pays d’Urfé Caves Verdier Logel et entraygues rouge de Pauline Broqua (4 à 5,50 € le verre), languedoc rouge Domaine d’Aupilhac et gaillac Domaine Cinq Peyres, tous deux à 32 € la bouteille.
LES PRIX : tapas 5-15 €, menu enfants 8 €.