« Y m’a filé une baigne ! J’lui ai filé une mandale ! » C’est avec ça en tête qu’on aborde un bistrot qui bastonne depuis juin 2019 : une terrasse affolée de fanions agités, le poulpe du copain illustrateur Pierre Poux sur la façade, un intérieur en bois clair, entre plantes vertes et vieille banquette. Celui de Léo Huet (en cuisine) et Maximilien Degroise (en salle), qui nous mirent au tapis en trois rounds l’autre midi : rafraîchissante soupe de courgette, kick de menthe, olives de Kalamata émiettées et amandes croquantes ; puis balaise disque de pasta posé sur un œuf parfait, pleurotes et betterave ; et finale chocolaté de mousse et dacquoise (un peu sèche) et espuma sapin sympa. Et le soir, ippon ! avec crème de langoustine, udon, shitakés et nori ; porc kakuni, fèves, enoki et pak choi ; et yuzu, laitue de mer, quinoa soufflé et chocolat. // H.M.
POUR LA SOIF ? Des jajas de Loire (saumur rouge d’Emmanuel Haget à 5,50 € le verre, muscadet Ô Frères de David Landron à 24 € la quille) mais aussi beaujolais de Bernard Valette (5 € le verre) ou mourvèdre audois Full Color de Benoît Arletaz (28 € la bouteille).
LES PRIX : Formules 17-21 € (midi) et 30-35 € (soir).
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