Côté enseigne, pas besoin de vous faire un dessin : le P’tit Rouquin, c’est le ballon de gorgeon que l’on écluse pour se faire du bien à la glotte ; et, pas accessoirement, le surnom du boss-chef, Alexandre Lime, le cheveu désormais un peu blanchi. Depuis 10 ans, tout ici est tiré à quatre épingles, façade couleur pinard, carrelage rose des vents, rayons et ardoise à quilles, trancheuse Berkel, comptoir et bucolique jardin secret pour l’été. Sans oublier les inusables best-of de ce bistrot, œuf de poule à 64°, bacon, hollandaise, et bœuf de Parthenay, gloire locale, en tartare et frites maison. Chopés à l’ardoise du soir : un rutilant ceviche de dorade, quasi mariné minute, lustré à l’huile d’olive et citron vert, agacé de piment et pimpé aux fruits secs, noisettes et raisins ; suivi d’une kolossale (400 grammes) côte de veau façon T-bone, moelleuse mais sans mollesse car troussée en basse température, dialoguant avec jus de veau maison, petit épeautre, olives et champignons ; et enfin, un chou géant à la crème pralinée ouatée, noisettes grillées et caramel beurre salé. Parcours sans faute, comme l’est le menu déj’, tarte fine aux champignons, chèvre et oignons ; faux-filet fumé maison, sauce barbecue aux dattes ; et île flottante à la vanille. // Adrien Nouviaire
POUR LA SOIF ? Une ardoise évolutive 100% biodynamiques et naturels, sur place ou à emporter : muscadet d’Eric Chevalier (25 € la bouteille), côtes-du-rhône rouge de David Reynaud (36 €), étonnant pinot noir languedocien vinifié en blanc du Domaine de Clovallon (5,50 € le verre), à côté d’un pur merlot, l’Ether de Vénus, de Damien Guillaume en vin de pays du Périgord (6 €).
LES PRIX : formule et menu 18-20 € (midi), carte 36-47 €.
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