Ayant fait leur nid dans le Ségala, l’Aveyronnaise Léonie Salles et le Toulousain Guilhem Fine filent des jours heureux dans cette proprette gastroberge à colombages, tout en nuance de crème et à cuisine ouverte. Ce midi, dans un grand menu un peu chaotique : purée de lentilles du Puy au beurre noisette, falafel, émulsion shiso, chips de polenta et très discret condiment au piment doux fermenté ; prometteur mulet cuit vapeur dans une feuille de pandan, chayote au chalumeau et en condiment ; queue du même poisson marinée au ponzu, malheureusement non débarrassée de sa chaire brune très désagréable à la dégustation ; savoureux pressé de joue de bœuf crouté de carvi/sésame/noix et palet de butternut glacé, lié d’un jus court intense ; sublime glace aux amandes torréfiées en résonnance parfaite au coing en compote et fermenté ; puis douce figue rôtie confite au vin, glace aux feuilles de figuier, émulsion de poivre de Sichuan, vinaigrette au jus de cuisson de la figue et yaourt pour casser dans le gras. Sauvés ! · Aya Bouriole

POUR LA SOIF ? Une sélection sage et convenue avec quelques petites douceurs : syrah Les Anciens des frères Rols (5,50 € le verre), splendide macération de chardo Amusette des mêmes frangins (36 € la quille), rouge Le Dernier Lion du Domaine Laurens (55 €).

LES PRIX : menus 24-30 € (midi) et 41-64 € (soir et week-end).